Pour une découverte assez complète du Cambodge, avec au programme bien sûr Phnom Penh et les temples de Siem Reap, ainsi que la découverte de la région de la province de Takéo et de l’ancienne station balnéaire française de Kep. Belle visite à l’île du Lapin au Sud du pays, ainsi que Battambang, ses villages flottants et la forêt immergée du lac Tonlé Sap.

Programme journalier : Panorama Cambodgien

Jour 1 : PHNOM PENH

Arrivée à l’aéroport ou au port fluvial, accueil par le guide et transfert à l’hôtel sélectionné.

L’après-midi, visite de la ville en commençant per le Wat Phnom, temple bouddhiste lié à la fondation de Phnom Penh dans le courant du XIVème siècle. La légende raconte qu’une « Madame Penh » trouva par hasard plusieurs statuettes de Bouddha sur la rive du fleuve Tonlé Sap et les ramena avec elle sur le site de Wat Phnom, où elle fonda un temple pour les y garder. Wat Phnom se trouve sur une petite colline naturelle au centre de la ville, dont le nom signifie « la colline de Penh ». Ensuite, le Musée National où sont exposées des pièces d’art nous renvoyant à la période angkorienne et pré-angkorienne de la glorieuse histoire de l’Empire Khmer.

Très intéressante collection de statues représentant les divinités hindouiste et bouddhiste appartenant à diverses périodes historiques et relatives aux croyances religieuses des peuples antiques. On note aussi la représentation de « Hariharalaya », une divinité sacrée et adorée à l’époque pré-angkorienne sous laquelle s’est fondé le culte du Dieu Shiva et du Dieu Vishnu.

L’espace voisin au Musée est entièrement occupé par le complexe du Palais Royal, à l’intérieur duquel se trouve aussi la Pagode d’Argent.

L’histoire du Palais Royal est étroitement reliée à la colonisation française et à la fonction de la ville de Phnom Penh en tant que capitale. En effet, les français arrivèrent plusieurs siècles après que Phnom Penh ne fut désignée capitale pour la première fois, mais ce sont eux qui s’occupèrent de la réalisation du palais, lui imprimant un style à grande connotation européenne. Le site d’implantation a été choisi à proximité de la confluence des trois grands fleuves cambodgiens (Mékong, Tonlé Sap et Bassac), là où surgissait quelques décennies auparavant le « Palais de Cristal » du roi Ang Chan, détruit lors d’une invasion Siamoise en 1834. Lorsque le palais fut terminé, en 1867, le roi Norodom s’empressa d’y transférer sa résidence qui se trouvait à Oudong, à environ 50km au nord de Phnom Penh. Dès lors, Phnom Penh restera capitale du Cambodge jusqu’à nos jours. Norodom Sihamoni, le roi actuel du pays, réside encore aujourd’hui à l’intérieur du palais, dans l’édifice portant le nom de « Palais Khemarin ». C’est l’unique section interdite au public.

La « Pagode d’Argent » est l’appellation que les occidentaux ont donnée au Temple Royal pour son splendide sol entièrement pavé de dalles d’argent, don de Napoléon III. Son véritable nom est « Wat Phra Kaew Morakot » (« Temple du Bouddha d’Emeraude »). C’est ici que le roi rencontre les moines pour écouter leurs serments. Contrairement aux autres temples du pays, les moines ne résident pas à l’intérieur du temple mais proviennent d’autres monastères. Il est en effet défendu aux moines de résider au Temple Royal.

La journée se termine par une croisière au coucher du soleil sur le Chaktomouk (la « rivière aux quatre faces ») : le centre ville vu de l’eau, et un regard sur les petits villages flottants qui l’entourent.

Jour 2 : PHNOM PENH - TAKEO - KEP

Départ pour la province de Takéo, au sud-est de la capitale, en grande partie frontalière du Vietnam.

Arrêt en cours de route à Tonlé Bati pour visiter le beau temple en latérite Ta Prohm, érigé au 12ème siècle par le roi Jayavarman VII, le grand roi bouddhiste dont le visage est reproduit sur les 54 tours du Bayon, à Angkor Thom. La capitale provinciale se trouve à 80 km environ de Phnom Penh, on la rejoint après 2h de route et la visite du Phnom Chisor, un sanctuaire hindouiste du 10ème siècle transformé plus tard en monastère bouddhiste. Ses vestiges s’étalent sur le flanc d’une colline, et son enceinte rectangulaire protège plusieurs édifices en latérite et briques, avec des frontons et linteaux superbement sculptés. Le panorama du haut de la colline est simplement magnifique.

Continuation en bateau le long des canaux jusqu’au site d’Angkor Borei, où on pense s’élevait, il y a 1500 ans, la dernière capitale du royaume du Founan, progéniteur direct de l’empire khmer. Le paysage est splendide, avec des rizières à perte de vue, parmi lesquelles se dressent les hauts palmiers à sucre et de rares arbres ; de fin novembre à fin janvier environ, la région est presque totalement submergée par les eaux, formant une sorte de lac gigantesque, où pointent quelques îlots et la cime des arbres. Le scénario est alors encore plus suggestif, les couleurs particulièrement vives et intenses. 5 km au sud d’Angkor Borei se dresse la colline de Phnom Da, surmontée par une tour carrée en latérite, dont les fondations remontent au 7ème ou 8ème siècle : c’est le plus ancien temple khmer connu, le début du parcours qui conduira à la réalisation des temples d’Angkor, dont bien d’éléments se trouvent déjà ici présents. Tour près, un petit village s’étale aux pieds d’un temple en grès du 12ème siècle, l’ashram Maha Rosey (« Ermitage du Grand Ascète »).

Au terme de la visite, continuation par la route à destination de Kep, station balnéaire fondée par les Français en 1908, jadis réputée sous le nom de Kep-sur-mer. Le front de mer présente toujours les vestiges des villas ayant appartenu aux colons et aux riches cambodgiens, toutes brulées par les khmers rouges. Ville-fantôme totalement abandonnée sous le régime de Pol Pot, Kep renaît lentement, panse ses blessures et replonge le visiteur dans une douce ambiance, où il fait bon se laisser bercer par le vent et les vagues.

Le long du chemin, visite des grottes de Phnom Chhnok, (en fonction du temps).

Jour 3 : KEP

Journée à disposition, avec possibilité de choisir parmi les nombreuses activités facultatives possibles : farniente, relax, baignades, sports aquatiques, traitements spa, dégustation de fruits de mer et de spécialités de la région côtière.

Jour 4 : KEP

Excursion à Koh Tonsay ( « Ile du Lapin » ), situé à 30 minutes environ de bateau au sud-ouest de Kep. Dans les années ’60, elle fut utilisée comme lieu de réhabilitation des criminels, qui ont également servi à sa défense. Aujourd’hui, les visiteurs sont attirés par les deux belles plages de sable blanc. La mer ici est peu profonde et descend en pente douce, ce qui rend Koh Tonsay excellente pour la baignade. Sa surface est de 2 kilomètres carrés, et on y observe les ruines s’un petit motel à toit de chaume, datant aussi des années ’60. Autour d l’île on trouve encore une grande variété de coraux, animaux marins et plantes.

Un barbecue est organisé sur la plage pour le déjeuner, à base de poissons frais. Retour à Kep dans l’après-midi.

Jour 5 : KEP - KAMPOT - PHNOM PENH

Transfert à Kampot, capitale de la province éponyme, 23 km au nord-ouest de Kep. Petite ville paisible et charmante de 15.000 habitants, Kampot conserve quelques beaux bâtiments coloniaux, dont la résidence du Gouverneur ou la Poste Centrale. Balade en bateau le long de la rivière Kamchay, visite d’un village typique et des chutes de Teuk Chou. Débarquement et retour à Phnom Penh, avec arrêt en cours de route pour visiter une plantation de poivre, durian et autres fruits.

Jour 6 : PHNOM PENH - KAMPONG CHAM - KAMPONG THOM

On quitte Phnom Penh par la route, en remontant le cours du Mékong en direction de la province de Kampong Cham. Arrêt au village de Skun, célèbre dans tout le Cambodge pour sa spécialité culinaire : les araignées géantes de terre, que l’on ne trouve qu’ici et qui sont dégustées rôties ou frites. Très endommagée pendant la guerre avec le Vietnam, la capitale provinciale conserve néanmoins quelques belles maisons coloniales et un joli temple du 11ème siècle, le Wat Nokor : à ce dernier est liée une légende, qui n’est pas sans rappeler celle d’Œdipe. On y admire des magnifiques bas-reliefs d’Apsaras, les nymphes dansantes de la mythologie khmère. A noter également, l’aspect particulier et original de la tour centrale, avec une forme architecturale inhabituelle pour l’époque. Aujourd’hui, un « Vihara » (lieu de prière) moderne a été construit dans le centre du Wat Nokor, et l’on peut observer des architectures ancienne et moderne côte à côte.

Ensuite, visite d’une plantation d’hévéa, avec un centre de production du caoutchouc naturel, la principale ressource de la province de Kompong Cham. Retour en ville ; et des plantations d’arbres fruitiers, le long des collines Phnom Pros et Phnom Srei (la « colline des hommes » et la « colline des femmes »). En fonction du temps, visite du Prasat Phum Prasat, petit temple pré-angkorien du VIIIème siècle, principalement composé de matériaux fragiles (brique et grès) et renforcé de stuc. Il présente de magnifiques décorations florales sur ses portes, colonnettes et linteaux. Ce temple donne une idée de l’importance de la technique du bois appliquée aux édifices en dur. Le site est un ancien palais royal, utilisé en tant que dépôt de biens de la couronne. Au cours de la colonisation française, les objets de valeur ont été retirés. Installation à l’hôtel.

Jour 7 : KAMPONG THOM - SIEM REAP

Le matin, visite du site archéologique connu sous le nom de Sambor Prey Kuk correspondant à la cité antique pré-angkorienne d’Ishanapura. Le terme « Ishana », en sanskrit, réfère au nord-est, point cardinal auquel le Dieu Shiva est souvent identifié en fonction du « Dikpala » (protecteur des points cardinaux). La cité antique fut divisée en trois quartiers distincts, construits entre le VIIème et le IXème siècle. Le roi d’Ishanapura n’a malheureusement pas légué de testaments écrits concernant l’histoire du lieu, et l’unique source nous donnant indirectement des informations est l’existence des annales de l’Empire Chinois qui considère cette cité comme la capitale du Royaume des « Chenla ».

Des historiens d’aujourd’hui pensent que les populations pré-angkoriennes vivant dans différentes cités-états se faisaient la guerre entre elles assez souvent, ainsi qu’avec les cités « Champa » du Viêt-Nam du Sud actuel. Ishanapura fait partie des quelques-unes qui devinrent grandes et importantes. Dans chaque entité urbaine, on peut identifier une vaste série de petits édifices et de nombreuses tours, aménagées dans en plan orthogonal peu habituel qui a disparu complètement lors des époques angkoriennes qui ont suivi. Sur les murs extérieurs, on peut encore aujourd’hui distinguer clairement une architecture venue de l’Inde antique : le « Kudu », sorte de fines fenêtres à l’intérieur desquelles ont été sculptées des images de divinités qui donnent une impression de petits paradis « volants » ou suspendus à la voûte.

En continuant vers Siem Reap, on peut admirer les ponts construits par le grand roi Jayavarman VII surplombant un réseau de voies routières reliant différentes provinces de l’Empire entre elles.

Déviation pour la visite du temple de Beng Mealea, à 55 km de Siem Réap (2h de route et piste en assez mauvaises conditions). Ouvert tout récemment au tourisme, il reste encore très écarté des circuits classique et en bonne partie recouvert par la végétation, ce qui donne à la visite le goût d’une véritable expédition. Redécouvert en 1957, il est considéré par l’EFEO comme un des plus remarquables monuments khmers. Réalisé peu avant Angkor Wat, il pourrait, en quelque sorte, en constituer une maquette. Les bas-reliefs sont peu nombreux, mais de qualité extraordinaire ; on suppose la présence de fresques, aujourd’hui perdues, sur les parois. Arrivée à Siem Réap en fin d’après-midi et installation à l’hôtel.

Jour 8 : SIEM REAP

Le matin visite d’Angkor Thom, « La Grande Ville », en rentrant par la Porte Sud, précédée par l’allée des Géants et des Démons. A l’intérieur, le premier édifice rencontré est le Bayon, temple-montagne à la gloire de Jayavarman VII, grand roi bouddhiste, bâtisseur de la nouvelle capitale. Stratégiquement placé au centre du complexe, il représente le Mont Mérou, montagne sacrée de la mythologie hindoue. Le corps central est constitué par une tour de 45 mètres de haut, décorée des quatre côtés à l’effigie du roi. Autour, d’autres édifices aux murs richement sculptés, avec scènes de bataille et de vie quotidienne. Ensuite Phimean Akas, du 10ème siècle, intéressante évolution architectonique en tant que premier temple à base carrée.

Non loin de là le Baphuon, majestueux temple d’Etat de la capitale, dont la base mesure 120 m sur 100, et actuellement en cours de restauration. De là, on passe aux Terrasses des Eléphants et du Roi Lépreux. C’est ici que, très probablement, se déroulaient les épisodes officiels de la vie de cour, avec réception des ambassadeurs, représentations sacrées, cérémonies d’Etat.

Après-midi visite du Préah Palilay, un édifice très gracieux quoique ignoré par la plupart des tours organisés.

Ensuite Angkor Wat, le plus majestueux et célèbre des temples-montagne du site. Tout l’énorme édifice est une représentation allégorique de la mythologie hindoue, dons les épisodes sont illustrés dans les bas-reliefs qui entourent le corps central comme une gigantesque bande dessinée. Mais, surtout, Angkor Wat est unique pour l’impression de force et l’énergie qui s’en dégage : que ce soit à cause de la position, de l’environnement ou de la décoration, Angkor Wat reste un lieu à part, habité par une présence inexplicable, qui dégage une attraction, un magnétisme presque palpable. Il faut un certain temps, non seulement pour le visiter, mais aussi pour s’accoutumer à sa présence. Possibilité de monter, à pieds ou facultativement à dos d’éléphant, sur la colline Phnom Bakheng pour admirer le temple dans son ensemble, avec le magnifique fond vert de la forêt tropicale à l’arrière-plan.

Jour 9 : SIEM REAP

Excursion à Phnom Kulen une colline à une trentaine de kilomètres d’Angkor. C’est un plateau rocheux, long de 40 Km et large de 14. Pour les Khmers ce lieu est saint, car c’est ici que Jayavarman II, fondateur de la monarchie angkorienne, institua le culte du Dieu-roi. Ensuite plusieurs autres rois construisirent des temples sur cette colline. Plusieurs chemins traversent ce site, dont la ballade de Kbal Spéan, la « rivière des 1.000 lingas ». Découverte en 1968, la rivière est enchâssée dans un écrin de forêt, et coupée par une série de petites cascades.

De nombreux rochers sont recouverts de sculptures innombrables, représentant des lingas de Shiva, des Vishnou dormant sur des nagas, des représentations d’animaux, comme des grenouilles, des taureaux ou des lézards. Un site étrange marqué par la première religion du pays et par ses innombrables dieux et déesses.

Sur le chemin du retour, visite du Banteay Srei, appelé aussi le « Temple des Femmes », car une légende le veut gardé, à un moment particulièrement difficile pour l’empire khmer, par une garnison entièrement féminine. Banteay Srei est surtout célèbre pour la beauté de ses pierres roses et la qualité de ses bas-reliefs, considérés par de nombreux spécialistes supérieurs à ceux d’Angkor Wat. Fondé non par un roi mais un riche brahmane, dans le seconde moitié du 10ème siècle, il séduit aussi par l’échelle réduite des constructions, qui ajoute encore plus de grâce à l’ensemble. Sur le chemin du retour, avant d’arriver à Siem Réap, visite du Banteay Samré, un petit temple très attrayant dans le même style d’Angkor Wat. Reste de la journée, visite des Artisans d’Angkor, chantier-école financé par la Communauté Européenne dans le double but de donner une formation à des jeunes démunis et maintenir en vie des activités traditionnelles : les œuvres qui y sont réalisés sont de très grande qualité. La fin de l’après midi sera consacrée à la découverte des marchés locaux, en particulier Phsar Chas.

Remarque : sur demande et en fonction du temps, possibilité de visiter le village de Puok, 16 à l’ouest de Siem Réap, spécialisé dans l’élevage des vers à soie, où on peut observer toutes les phases de la production des tissus. Ou d’assister facultativement à un spectacle de marionnettes de l’ombre au Jardins des Papillons, organisé par l’ONG Cambodian Living Art, qui récupère des formes d’arts traditionnels effacée lors de la domination des khmers rouges.

Jour 10 : SIEM REAP

Le matin, début des visites avec le groupe de temples dit de Roluos. Situé à 13 km au sud-est de la ville, ce complexe abrite les constructions plus anciennes, qui constituent le berceau de l’art classique angkorien. Visite des trois temples principaux : Lo Lei, Preah Ko et Bakong, avant d’aborder le site de l’âge d’or. Dans les années 1920, les archéologues élaborèrent deux itinéraires, le « petit circuit » de 5 km et le « grand circuit » de 23 km, qui fournissent encore la meilleure solution pour optimiser la visite et avoir une vue complète sur les différents styles et périodes. La première fut d’inspiration hindoue : il est donc logique de s’arrêter admirer les superbes bas-reliefs sculptés dans la brique du Prasat Kravan, récemment restauré, représentants Vishnou et son épouse Lakshmi, déesse de la beauté. Ensuite le Pré Rup, un des derniers temples en briques, consacré en 961. Il marque la fin d’une époque et, du sommet, offre une vue superbe sur les tours d’Angkor Wat.

L’après midi, visite de quatre temples tous très différents les uns des autres, en témoignage de la diversité et créativité des constructeurs d’Angkor. Tout d’abord Preah Khanh, un des plus vastes et majestueux, aux allées bordées d’arbres probablement millénaires. A la fois monastère, université et résidence royale, il abritait à son apogée plus de 10.000 personnes, dont un millier de professeurs et le corps des danseuses royales, les mythiques « Apsara ». Ensuite Neak Pean, d’inspiration hindoue, seul édifice sacré entouré d’un fossé d’eau, et dont le plan est tiré d’une mandala. Il évoque l’Anavatapta, lac Himalayen réputé pour ses vertus miraculeuses et pour donner la naissance aux quatre grands fleuves du monde. Troisième étape le Ta Som, temple bouddhique surmonté de tours à visages, aujourd’hui presque englouti dans la végétation. Comme le suivant, ce temple se présente dans les conditions où se trouvait tout le complexe lors de sa re-découverte par les archéologues français vers 1860. Celui-ci, appelé Ta Prohm, est certainement le plus romantique, avec les racines des gigantesques fromagers qui enlacent les galeries et les sculptures.

Jour 11 : SIEM REAP - BANTHEAY CHHMAR - BATTAMBANG

Départ tôt le matin pour Battambang, avec visite en cours de route du complexe de Banteay Chhmar.

On emprunte la route pour Sisophon, d’où on continue sur une piste assez mauvaise mais très pittoresque (65 km, environ 2h). Le temple date du 11ème siècle, et c’est un des plus étendus du patrimoine khmer : son mur d’enceinte mesure 9 km de long, tous recouverts de bas-reliefs de part et d’autres. Le temple est en grande partie écroulé, et il fut pillé à différentes reprises mais reste magnifique et imposant. Retour vers Sisophon et continuation pour Battambang.

En fonction de l’heure, tour d’orientation de la ville et de ses environs. Le pont en fer, du musée, la maison du Gouverneur (non pas français, mais thaïlandais, datant de 1830), quelques belles maisons coloniales.

Jour 12 : BATTAMBANG

Journée dédiée à la découverte, à un rythme lent, de Battambang, dont le territoire est riche de spectaculaires ruines de temples khmers. Sa région est riche aussi en plantations de fruits de toutes variétés, y compris les raisins pour la production de vin. C’est donc une opportunité pour déguster le vin du Cambodge, ainsi qu’oranges, bananes, fruits du dragon, jujube, et tous les légumes. Visite du temple sur la colline de Phnom Banon, à 40 km au sud-ouest de la ville, où on peut admirer une réplique fidèle de la cinquième tour centrale d’Angkor Wat. La vue sur la vallée et la campagne cambodgienne est superbe. Ensuite, La Ang Preah Teuk, la grotte de l’eau sacrée. À l’intérieur, quelques belles stalactites. De beauté et qualité égale : le temple d’Ek Phnom. Construit un peu plus tôt, sous Suryavarman I dans le courant du XIème siècle, il est aujourd’hui adossé à une pagode moderne célèbre pour ses fresques. Excursion au village de Wat Kor – très typique de la province, avec ses maisons sur pilotis et son petit temple. Enfin, visite facultative du temple de Wat Bot, et balade en « train en bambou » de O’Saloa à O’Tambang.

Jour 13 : BATTAMBANG - SIEM REAP

Retour à Siem Réap par le fleuve et le lac Tonlé Sap. (5h environ), avec visite de villages flottants et de la forêt immergée. Le Tonlé Sap est la plus vaste étendue d’eau douce d’Asie du Sud-est ; à la saison des pluies il irriguer les champs de riz de toute la vallée, qui constituent une des principales richesses du pays, et qui ont forgé la grandeur de l’Empire Khmer durant des siècles. Visite du Wat Chheu Khmao, une ancienne pagode construite pour les habitants des villages flottants qui se succèdent le long des rives. Ils sont habités par des minorités ethniques d’origines diverses, souvent vietnamiens. Les maisons sont sur pilotis, en bois, et très pittoresques. Le Tonlé Sap constitue aussi la plus grande réserve ornithologique de l’Asie du Sud-Est. En fonction de la saison, il sera possible d’observer différentes espèces d’oiseaux.

Arrivé à Siem Reap dans l’après-midi, et transfert à l’aéroport. Fin des Prestations.

Remarque : ce parcours peut être effectué en choisissant des hôtels classiques ou de charme. Certaines villes offrent la possibilité d’hébergement en anciennes villas coloniales réaménagées, ou petits établissements de qualité dont le style s’inspire d’un goût à la française.